MURMURE D'AMOUR : A Toi A Moi A Notre Amour

Sous le sapin étincelant
Des bouts de rêves emballés
Qui combleront petits et grands
Dans les chaumières et les foyers

Tout est gaîté, tout est lumière
Boules et guirlandes éclairées
Coulent les vœux comme rivières
Sous les paupières étoilées

Joie de décembre au cœur d'hiver
Divin enfant emmailloté
Dont nous fêtons l'anniversaire
Devant la crèche, inclinés

De nos conflits, sonnons la trêve
Tendons la main pour mieux donner
Et que de nos cœurs s'élève
La seule voie, celle de s'aimer.

Joyeux noel

Murmure et Eyra vous souhaite un Joyeux Noel

Pour décrire ton amour, aux bords de mon cœur,
Il faudrait, de couleurs, décorer l’air et le temps
Dépeindre, de ton âme, les contours enchanteurs
Tant est grand le bonheur de vivre ce sentiment

Et ainsi je m’applique avec une grande rigueur,
De cette douce euphorie, à en expliquer l’essence,
En quelques rimes, mon âme, en saisir la langueur
Ce qui m’anime, quand je suis en ta présence

Cet ouragan que je ressens pour Elle
Est un sentiment qui emporte toute raison,
Je ne pourrai jamais m’éloigner de celle
Qui est, dans l’univers, mon seul horizon

J’en tremble de désir tant est grand le plaisir
D’ensemble, avec joie, faire ce grand voyage
Pendant ces tendres ébats, à ne plus finir,
Tant je me perds dans son doux paysage

Dans cet extrême état de plaisir extatique,
Auprès d’un si bel ange, je suis au paradis
Qu’y a-t-il au monde de plus magnifique
Que ce grand amour qu’avec toi, je vis

Ta seule présence m’emplit d’une réelle harmonie
Ta douceur est, pour mon âme, une tendre caresse
Seul ton amour donne un vrai sens à cette vie
Que serais-je, sans toi, ma douce princesse

Dans ces yeux, les plus belles étoiles du ciel
Ne peuvent cacher, du passé, les heures sombres
Lorsque, d’un faux bonheur, un sourire artificiel
S’affichait, pour cacher la douleur sous son ombre

L’amour a balayé, du passé, les noirs démons
Redécorant la vie des couleurs de l’arc-en-ciel,
Nous offrant, désormais, mille nouvelles raisons
De croire que ce bonheur n’est pas superficiel

Je voudrais peindre la vie des reflets de l’eau,
Dont sont ornés tes yeux, et de l’air du temps
Qui emporte, dans tes rires, tous les maux
Qui affligent, de l’âme, tous les tourments

Il n’est rien de plus beau, à mes yeux,
Que ce sourire radieux que tu arbores
Lorsque le matin se lève dans les cieux
De voir ce grand bonheur dès l’aurore

Notre amour est un bien si précieux
Tellement fort et si fragile à la fois
Qu’il faut le protéger de tous ces envieux
Qui voudraient abîmer ce merveilleux émoi

Mon amour, mon cœur, ma destinée,
Ton corps, de l’esprit, fait perdre la raison
Tendrement unis dans cet hyménée,
Tu es mon soleil, ma vie, mon seul horizon,

Le temps s’arrête sur cette mélodie de naguère,
Sur ces notes d’un tempo, mes sens tu enchantes
De tes mains, sur ma peau, en caresses légères
Lorsque tu accordes, sur moi, cette gamme aguichante

A ma Princesse Aurore

La bise défeuille les bois de leur couronne
De ces arbres, l’orgueil s’en va, les laissant nus,
La larme au coin de l’œil, pour leurs charmes perdus,
Le Noroît endeuille de son chant qui résonne

Le Mistral s’éveille, la campagne frissonne.
De ces lambeaux d’écueils, sur le sol, répandus
La saison du sommeil, de ses gestes bourrus,
La terre, émerveille, du froid qui l’emprisonne

Les Autans éraillent et la forêt s’évente
D’un beau manteau vermeil se couvrent les versants
Le Blizzard effeuille la montagne indolente

D’une parure en deuil, les troncs s’offrent aux vents
Leurs tristes dépouilles pliant à la tourmente,
Tels des épouvantails plantés là dans les champs


Et tombent les feuilles qu’emporte au loin l’Automne
Sur ces chemins en deuil garnis de résidus
Qu’une mémoire au seuil, de ses rêves perdus,
La nuit émerveille de son chant monotone

L’hiver se réveille le cœur ainsi frissonne
De ces lambeaux vermeils, sur terre, répandus
Comme autant de recueils, ces restes étendus
Dans son âme éveillent, l’amour qui l’emprisonne

Tels leur propre cercueil, errant au gré du vent,
S’abîmant à l'accueil de cet affreux tourment,
Ses sens se recueillent à sa douce pensée

En quête de sommeil la nuit ne peut dormir
Cet esprit qui veille à l’ancien souvenir
Qui se pose en écueil à son doux hyménée


Le dernier bouvreuil recherche dans le champ
Son ultime éteule qui gardera la flamme
Le petit écureuil, tout jeunot et tout flemme
Sous le manteau vermeil s’en va cacher le gland

Le vieux dans son fauteuil à l’abri sous l’auvent
La larme au coin de l’œil se souvient de sa femme
Il la voit sur le seuil de sa modeste ferme
Sa mémoire éveille les tendresses d’antan

Le Blizzard éraille les bois de la montagne
Le vent froid réveille l’appel de sa compagne
Et son cœur se recueille à ce doux souvenir

Le Mistral effeuille, la campagne frissonne
De son dernier sommeil, il vient de s’assoupir
Comme s’éteint la feuille que ravit l’Automne

Je t'aime ma douce Princesse Aurore

Dis Poète, tu n’as plus d’encre !
As-tu perdu l’ancre de ses yeux
Que tu n’écris plus tes mots-aveux. ?

Ecris, écris encore
Dis-le, crie-le plus fort
Que ton cœur boit à son corps.

Que demain tes aurores
Seront dans ses accords
Des senteurs d’ellébore.

Coule ta peine dans l’encrier
Tes larmes en encre bleutée
Sur ta plume viendront perler
Tes mots doux comme des baisers.

Dis Poète, tu l’aimes trop pour en mourir !
Respire ta vie, sèche tes larmes
A tes lèvres appelle son plaisir
A corps, en cris la conquérir.

Ton âme à en…crier fait plume belle
A tes mots de souffrance.
Mais il n’est de plus belle citadelle
Que ton cœur qui s’ensorcelle.

Ton corps qui se déchire
C’est qu’il crie ton désir !
L’amour n’est que martyr
Quand on inscrit le mot « mourir »
Sauf s’il précède de mot « plaisir ».

Car mourir de plaisir ....

Mon amour Aurore je t'aime...

Au cœur de ton église, un homme s’en vient chercher
Une réponse tardive à l’ombre du crucifié
Pour qu’un dieu qui cautionne sa vie comme un péché
Réponde, devant les hommes, en quoi il a fauté

Au fond des cathédrales, on prône le pardon
Pour l’enfant de la balle, point de rémission
Dans leur sacrée rhétorique ils poussent la question
Jusqu'à faire la critique de ses futures actions

Chassé d'un paradis qu’il n’a pas demandé
Voué au feu de l'enfer duquel il est vomi
Élevé le poing levé, mangeant le pain gris,
Parce qu'il n’a pas compris qu'il n’était pas désiré

Fruit des amours d'une nuit, bagage d’un carrosse
Qu'une société impie, marchant au son des cloches,
Lui rappellera, toute sa vie, avec une constance atroce
Cette faute, pas commise, lui collera comme un reproche

Aux creux des basiliques, en fond de monastère
On chante des cantiques où l’on devrait se taire
De cette humaine décence qui voue à la misère
De l’embryon qu’on enfante au vieillard qu’on enterre

Sur base d’une foi plusieurs fois millénaire
Au nom d’écrits qui n’ont plus cours aujourd’hui
Des hommes s’arrogent les droits séculaires
De décider qui, des leurs, sont maudits

La main qui se lève au nom de la croix
Jamais ne devrait conduire ses fidèles
À faire un choix sur base d’un critère
Qui conduirait un homme à en être la proie

Je t'aime ma douce Princesse Aurore